Bien vivre la mobilité réduite
personne à mobilité réduite
Qu'est-ce qu'une personne à mobilité réduite ?
Une personne à mobilité réduite (PMR) est une personne qui présente des limitations dans sa capacité à se déplacer ou à bouger avec aisance, en raison d’une condition physique, sensorielle, cognitive ou psychologique.
Les personnes à mobilité réduite peuvent alors éprouver des difficultés à accomplir un certain nombre de gestes du quotidien. Comme marcher, monter des escaliers, s’habiller.
Ces limitations peuvent être temporaires ou bien permanentes et nécessiter des aides techniques (fauteuil, béquilles…).
Pourquoi réagir face à la perte de mobilité ?
A l’origine d’une mobilité réduite, il y a un événement qui n’est, bien souvent, pas évitable. Il peut s’agir d’une maladie, d’un accident, d’une blessure. Ou de l’apparition de douleur ou de raideur dans le cadre du vieillissement naturel.
Selon la réaction à cette perte de mobilité, le processus qui s’installe ensuite peut se transformer en cercle vicieux. C’est cet engrenage qu’il faut alors briser.
au niveau physique
Quel est donc ce ou plutôt ces cercles vicieux qui se mettent en place au niveau physique ?
- Moins une personne bouge, plus sa fonction musculaire s’affaiblit. Avec des capacités à se mouvoir ainsi réduites, elle bougera encore moins. Le risque d’une chute ou d’une maladie en sera alors augmenté. Si ces incidents se produisent, ils aggraveront encore le problème.
- Moins une personne bouge, moins elle sollicite ses articulations et ses tendons, qui perdent alors en fluidité. Cela incite donc à les mobiliser de moins en moins.
- Une mauvaise posture peut entraîner des douleurs, par exemple aux cervicales. Non traitée, elle peut toucher d’autres parties du corps : épaules, coudes, poignets, tête… Pour limiter les sensations de douleur, le corps s’adapte en adoptant une posture différente. Avec le risque d’aggraver plus avant le déséquilibre et de s’éloigner d’une posture neutre.
- La raideur dans un membre n’incite pas à le solliciter. Non mobilisé, les différents éléments qui le composent vont perdre en capacité à bien fonctionner, augmentant la rigidité.
qualité de vie
Les limitations de mobilité physique peuvent avoir un impact sur la qualité de vie globale.
Elles réduisent en effet la capacité à :
- participer activement à la vie professionnelle et économique,
- maintenir des interactions sociales,
- profiter d’activités de loisirs (voyager, aller au cinéma…),
- accéder aux soins de santé,
- répondre aux besoins quotidiens.
Ces différentes limitations peuvent alors influencer la santé mentale et émotionnelle. En générant des sentiments d’isolement, de dépendance et de frustration. Jusqu’à entraîner des problèmes de santé mentale tels que la dépression et l’anxiété, dont la fréquence s’élève chez les personnes âgées.
Comment prendre soin de sa mobilité réduite ?
Activité physique adaptée
La pratique d’étirements, d’exercices de flexibilité et de travail musculaire aident à :
- renforcer les muscles,
- maintenir souplesse et équilibre.
Des séances de kinésithérapie ou d’ergothérapie ciblées peuvent également fournir des exercices spécifiques. Ils visent alors à améliorer la mobilité et à renforcer les muscles du buste et des bras.
Avant d’entreprendre un nouveau programme d’exercice, il est cependant recommandé de consulter un professionnel de la santé, en particulier pour les personnes âgées. Il s’assurera ainsi de l’adaptation des activités à leurs besoins et à leur condition physique.
Bonnes pratiques posturales
Une posture correcte réduit le stress sur les articulations et les muscles. Cela aide à prévenir les douleurs et à maintenir la mobilité.
L’exercice physique régulier notamment contribue au maintien d’une posture correcte. Par le renforcement musculaire, du tronc notamment, par le maintien de la souplesse et de la flexibilité, la posture s’améliore.
Alimentation équilibrée
Il convient de s’assurer que l’apport en protéines, en calcium, en vitamine D et en autres nutriments essentiels correspond aux besoins.
Dispositifs d'aide à la mobilité
Des cannes, des béquilles, des déambulateurs ou des fauteuils roulants, des prothèses, des orthèses permettent par exemple de maintenir indépendance et sécurité lors des déplacements.
D’autres matériels comme une douche adaptée ou une barre de maintien dans la salle de bain redonnent de l’autonomie lors de la douche tout en garantissant la sécurité.
Des équipements compensant les déficits sensoriels (vue et audition) maintiennent également l’inclusion du patient dans la vie quotidienne et les interactions sociales.
D’autre part, des vêtements adaptés favorisent aussi l’autonomie d’habillage.
Des vêtements adaptés à la mobilité réduite en cas de difficultés à lever ou plier les bras, de bras invalide ou rétracté.
Avec des ouvertures astucieuses qui permettent d’ajuster l’encolure, pour un passage de la tête facilité.
En bonus : gestes de l’aidant facilité, distance raisonnable entre l’aidant et l’aidé pour un meilleur respect de leur intimité.
Stimulation cognitive
En premier lieu, des jeux de réflexion et de mémoire peuvent aider à exercer la mémoire, la logique et la résolution de problèmes. Tels que les mots croisés, les sudokus, les énigmes, les puzzles et les jeux de cartes.
Lire ou écrire stimule également l’imagination, la compréhension et l’expression écrite. Lire des livres, des magazines, des journaux. Écrire des histoires, des journaux intimes ou des lettres.
La peinture, le dessin, la sculpture, la poterie et d’autres activités artistiques peuvent d’autre part encourager la créativité et l’expression personnelle.
Écouter de la musique, jouer d’un instrument ou chanter peut aussi aider à stimuler la mémoire, les émotions et la coordination.
Apprendre une nouvelle langue étrangère ou pratiquer une langue déjà connue permet de même d’exercer la mémoire, la concentration et la communication.
Un usage des outils digitaux s’avère par ailleurs une excellente source de stimulation cognitive. Comme utiliser les ordinateurs, les tablettes et les smartphones pour jouer à des jeux en ligne, échanger des courriels, participer à des réseaux sociaux ou suivre des cours en ligne.
Quant à l’exercice physique régulier, il améliore également la santé mentale. Il maintient en effet la circulation sanguine vers le cerveau et stimule les fonctions cognitives.
Participer à des cours ou à des ateliers élargit également les horizons intellectuels et stimuler l’apprentissage. Ils portent sur des sujets variés, comme l’histoire, la science, la cuisine ou la technologie.
Enfin, pratiquer la méditation et d’autres techniques de relaxation peut aider à réduire le stress, à améliorer la concentration et à favoriser le bien-être mental.
Maintien de liens sociaux
Participer à des clubs, des groupes de discussion, des activités de bénévolat permet ainsi de cultiver des relations sociales enrichissantes. Et de trouver un nouveau rôle social, qui donne un but et du sens à son identité.
Passer simplement du temps avec la famille et les amis permet de vivre un vieillissement épanouissant et de profiter de tous les aspects que cette phase de la vie a à offrir.
à la recherche d'un juste équilibre de mobilité ?
Face au mécanisme de perte de mobilité, qui a tendance à s’auto-entretenir, il convient de rechercher un nouvel équilibre de vie. Et de trouver un compromis délicat entre se faciliter la vie et maintenir malgré tout un mode de vie aussi actif que possible.
Car moins une personne à mobilité réduite bouge et se déplace de façon autonome, plus elle risque de perdre sa capacité à le faire.
Fatigue, douleur, ou enraidissement ne peuvent donc justifier un arrêt de mobilité mais une adaptation de la pratique de la mobilité.
Il est donc important d’encourager toute personne à mobilité réduite à continuer à se mouvoir pour entretenir sa capacité à le faire dans la durée. En trouvant des activités motivantes, à la fois stimulantes, agréables et adaptées à ses capacités.
à la recherche d'un juste équilibre d'image ?
Difficile, pour soi et ses proches, de renoncer à l’image que l’on s’est constuite tout au long de sa vie.
Prenons l’exemple des talons aiguille pour une femme. Il peut arriver un moment où les pieds ne supportent plus ce type de chaussures. Un hallux valgus, l’apparition de douleurs à des endroits divers du pied, peuvent ainsi obliger à modifier ses habitudes en matière de chaussure.
Porter les mêmes vêtements en est un autre exemple. Cette volonté de ne pas changer peut alors générer beaucoup d’inconfort.
- La coupe n’est par exemple plus adaptée aux capacités de mobilité, faisant de l’habillage un parcours du combattant.
- Le tissu également peut irriter la peau, devenue plus sensible avec l’âge.
- Les boutons peuvent d’autre part s’avérer difficiles à manipuler, avec des capacités de préhension des doigts réduites, par de l’arthrose ou autre problème.
Accepter ces changements et se construire une nouvelle image en adéquation avec son soi actuel favorisent une bonne qualité de vie.
Tout en garantissant un grand niveau de confort : facilité d’habillage, tissu naturel et doux, boutons-pression. Pour soi et pour un aidant.
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