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Cathéter veineux thoracique

cathéter veineux central

Table des matières
Produits Rue du Colibri

Qu’est-ce qu’un cathéter dans le thorax ?

Un cathéter, tube fin et souple servant à transporter un liquide entre l’intérieur de l’organisme et l’extérieur, est appelé veineux central lorsqu’il arrive dans une veine cardiaque.

Il peut alors se positionner dans le thorax pour atteindre plus directement une veine cardiaque.

De quoi se compose le thorax ?

Le thorax (ou poitrine) correspond à la partie haute du buste. Il est ainsi délimité par le cou en haut et l’abdomen en bas (le diaphragme constituant leur frontière).

Plus précisément, il se compose de :

  • la paroi thoracique, elle-même formée de :
    • la cage thoracique, constituée d’os et de cartilages :
      • le sternum sur le devant,
      • 12 vertèbres de la colonne vertébrale à l’arrière,
      • des côtes thoraciques latéralement ;
    • la peau,
    • les seins,
    • les muscles,

  • d’os impliqués dans l’articulation de l’épaule :
    • la clavicule,
    • l’omoplate,
Dessin du buste et notamment du thorax où peut être implanté un cathéter veineux central
  • différents organes internes protégés par la cage thoracique :
    • les poumons, séparés au centre par le médiastin
    • le cœur,
    • l’œsophage,
    • la trachée,
    • les bronches.

Quelles fonctions d'un cathéter au niveau du thorax ?

On peut avoir besoin d’un cathéter thoracique pour différentes utilisations.

Hémodialyse

L’hémodialyse consiste à remplacer les reins défaillants dans leur fonction de purification du sang. De manière régulière (tous les 2 jours), on extrait ainsi le sang pour le faire passer dans un circuit de filtre. Une fois purifié, on le réinjecte ensuite dans l’organisme des patients en insuffisance rénale.

Pour ce prélèvement et cette réinjection, on utilise majoritairement la fistule artérioveineuse.

Lorsqu’elle n’est pas encore (ou plus) fonctionnelle, ou qu’il s’agit d’un besoin temporaire, on a alors recours à l’utilisation d’un cathéter veineux central (CVC). Souvent positionné dans la partie haute du buste, il peut également s’installer dans la cuisse (veine fémorale).

S’il doit rester sur une longue période (plus de 3 semaines), on va le tunneliser. Pour ce faire, on l’insère dans un conduit que l’on crée artificiellement sous la peau du thorax. Cette action minimise alors les risques d’infection.

Perfusion

Lorsqu’un patient doit recevoir des perfusions (injections de traitements) de manière répétée, on va utiliser un cathéter dont une extrémité se positionne dans un vaisseau sanguin.

Selon la situation (nature et durée des traitements injectés, caractéristiques veineuses du patient…), ce cathéter pourra alors s’installer dans la partie haute du buste, permettant un accès à une veine de gros calibre. Son extrémité interne se positionne ainsi à la jonction de la veine cave et de l’oreillette droite, via la veine sous-clavière ou la veine jugulaire.

Sa deuxième extrémité pourra :

  • soit ressortir du corps dans le cas d’un cathéter veineux central (comme pour l’hémodialyse),
  • soit se relier à un boîtier implanté sous la peau, la chambre implantable.

À aujourd’hui, la chambre implantable reste le dispositif privilégié par un grand nombre d’hôpitaux pour administrer les traitements de chimio.  De plus en plus de cathéters veineux centraux sont cependant posés dans le bras.

Elle s’utilise donc dans un grand nombre de cancers, comme le poumon, le sein, la prostate, le colorectal.

Drainage

Un cathéter peut s’utiliser après une intervention chirurgicale. Il permet alors l’élimination des sécrétions (pus, lymphe, sang…) engendrées par l’opération. Il évite ainsi à une infection de se généraliser dans l’organisme. Également, il favorise la cicatrisation en évitant la formation d’hématomes ou d’abcès.

Son extrémité interne au corps va se positionner au niveau de la zone concernée par l’opération (poumon, cœur, sein…). L’autre extrémité va se relier à un flacon qui recueille les sécrétions.

Dans cet usage, le cathéter sera nommé drain.

Diagnostic

On fait appel à un autre type de cathéter, de Swan-Ganz, pour obtenir des mesures de l’activité cardiaque et pulmonaire. Il permet ainsi d’identifier d’éventuels dysfonctionnements.

Le cathéter va donc suivre le chemin de la veine jugulaire ou de la veine sous-clavière jusqu’à l’artère pulmonaire en passant par l’oreillette droite et le ventricule droit.

Quelles sont les complications possibles ?

Comme pour tout cathéter, le risque principal est l’infection, soit locale (au point de ponction ou au site d’insertion du cathéter) soit le long du cathéter par la colonisation de bactéries.

Le dispositif peut également entraîner des réactions allergiques, une gêne, des douleurs.

Il peut enfin provoquer un caillot ou une hémorragie.

Quelles solutions pour vivre avec le dispositif ?

Retrouvez des idées pour mieux vivre le quotidien avec un cathéter dans le thorax.

Nous expédierons toutes les commandes passées jusqu’au 23 décembre à 16h.

Et reprendrons les livraisons le 2 janvier.

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