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Cancer de la prostate

Qu’est-ce qu’un cancer de la prostate ?

Comme tout cancer, le cancer de la prostate se traduit par la formation d’une masse de cellules anormales, qui en constitue un des symptômes.

Cette masse prend naissance dans la prostate, un des composants de l’appareil reproducteur (ou génital) masculin. Traversée par l’urètre, le canal qui évacue l’urine de la vessie, la prostate s’inscrit également dans le système urinaire, également touché en cas de cancer.

schéma de l'appareil reproducteur masculin, où peut naître un cancer de la prostate diagnostiqué par certains symptômes
schéma de l'appareil urinaire masculin, où peut naître un cancer de la prostate diagnostiqué par certains symptômes

Qui touche-t-il ?

La prostate étant un organe masculin, ce cancer ne touche que les hommes

Il représente par ailleurs le cancer masculin le plus fréquent, diagnostiqué majoritairement chez des hommes âgés de 60 à 90 ans.

1er cancer

Comment se manifeste-t-il ?

Le cancer de la prostate montre différents symptômes auxquels il faut être vigilant lors de l’éjaculation et de l’urine :

  • fréquence anormalement élevée des besoins d’uriner,
  • difficulté au moment d’uriner (temps d’attente, douleur),
  • impossibilité d’uriner,
  • douleur au moment de s’asseoir,
  • érection douloureuse ou anormalement difficile,
  • Présence de sang dans l’urine ou le sperme.

Quels sont les facteurs de risque ?

Comme tout cancer, différents facteurs peuvent favoriser le cancer de la prostate. 

  • des anomalies génétiques pouvant ainsi se présenter dès la naissance, identifiables notamment en cas d’antécédents familiaux ;
  • des habitudes de vie insuffisamment saines (alimentation, alcool, tabac, sédentarité) ;
  • une exposition environnemental défavorable (pollution de l’air, virus…) ;
  • l’avancée en âge (après 60 ans).

Le risque de développer un cancer de la prostate augmente d’autre part en cas d’antécédents familiaux. 

Faire attention aux symptômes et à son mode de vie peut ainsi permettre d’éviter un cancer de la prostate. Ou du moins de le diagnostiquer précocement pour le soigner au plus vite.

Image d'une loupe sur un crabe symbolisant la recherche de symptômes pour un diagnostic du cancer et le démarrage de traitement (poumon, sein, colorectal, prostate)

Comment se fait le diagnostic ?

Pour ce type de cancer, il n’existe pas de dépistage organisé.

En cas de symptômes, deux examens existent pour diagnostiquer un cancer de la prostate :

  • le toucher rectal, effectué par un médecin, qui permet de vérifier la taille et la consistance de la prostate,
  • une prise de sang qui permet de vérifier le dosage de PSA (antigène prostatique spécifique), protéine produite par la prostate à un niveau normalement faible dans le sang.

Comment traite-t-on le cancer de la prostate ?

Il existe plusieurs traitements qui peuvent s’administrer seuls ou en combinaison.

Cela dépendra alors de la situation : type de cancer, stade de développement, spécificités du patient.

Un protocole de soins établit ainsi la liste de ces traitements et de leur succession dans le temps.

Chirurgie

Traitement de référence dans le cancer de la prostate, l’opération, appelée prostatectomie, consiste en une intervention manuelle.

La chirurgie a notamment pour objectif de retirer cet organe atteint par la tumeur. Mais également les ganglions s’ils ont été touchés.

Elle est essentiellement pratiquée chez les hommes de moins de 70 ans.

Radiothérapie

La radiothérapie utilise les rayons X pour supprimer les cellules cancéreuses de deux manières possibles :

  • externe quand les rayons sont émis par une machine dirigée sur la tumeur.
  • interne (on parle alors de curiethérapie), quand les rayons sont émis par une source radioactive qu’on introduit au niveau de la tumeur.

Hormonothérapie

Souvent utilisée en association avec une radiothérapie externe, elle aide à stopper la production des hormones masculines. Ces dernières, notamment la testostérone, favorisent en effet le développement du cancer de la prostate.

Chimiothérapie

C’est un médicament qui agit sur l’ensemble de l’organisme, non pas de manière ciblée sur la prostate.

La chimiothérapie peut donc éliminer également les cellules cancéreuses propagées hors de la tumeur initiale.

Selon les cas, il s’administre par voie orale ou par injection en utilisant un dispositif de perfusion (dans le thorax, dans le bras, dans la cuisse).

Thérapies ciblées

Contrairement à la chimiothérapie, les médicaments de ce type agissent de manière plus spécifique sur les cellules cancéreuses.

Dans le cancer de la prostate, ils ciblent notamment des molécules spécifiques qui se situent à l’intérieur ou sur la surface de la tumeur.

Ils les empêchent alors d’émettre les signaux qui déclenchent la prolifération des cellules cancéreuses.

Immunothérapie

Il s’agit d’un médicament qui stimule les défenses immunitaires du patient pour qu’elles combattent la tumeur, parfois administré dans le cancer de la prostate.

Quels effets secondaires des traitements ?

Les traitements du cancer tels que la radiothérapie, la chimiothérapie ou la chirurgie ont pour finalité d’éliminer les cellules cancéreuses.

Ils peuvent cependant avoir également d’autres conséquences : endommager des cellules saines, entraîner la perte d’un organe, causer des effets indésirables.

Ces effets secondaires dépendent non seulement du traitement mais également des patients. Ils ne représentent donc pas une généralité pour tout le monde.

Dans le cancer de la prostate, voici des effets secondaires fréquemment cités :

  • après chirurgie :
    • problèmes urinaires (fuites en cas d’effort),
    • absence d’éjaculation,
    • troubles de l’érection,
  • nausées et/ou vomissements,
  • diarrhées,
  • aphtes,
  • chute de cheveux.

Quels soins contre les effets secondaires ?

Pour agir sur les symptômes, atténuer les conséquences indésirables des traitements et améliorer la qualité de vie, on dispose de deux types de thérapies :

  • médicamenteuses (contre la nausée ou la douleur par exemple),
  • non médicamenteuses, aussi appelées « soins de support », « médecines douces », ‘thérapies complémentaires » ou « interventions non médicamenteuses« .

Les soins de support sont ainsi de nature très variée. Ils recouvrent en particulier :

      • des pratiques non médicales, comme un acte de kiné,
      • des produits, comme une prothèse capillaire,
      • des activités, comme le sport,
      • de l’accompagnement par des personnes formées (associations par exemple).

    A chaque patient de trouver ceux qui vont le soulager.

    En voici quelques-uns :

    • activité physique adaptée,
    • accompagnement psychologique,
    • accompagnement par un sexologue.

     

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