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Cancer

Qu’est-ce qu’un cancer ?

Un cancer naît quand notre corps se met à fabriquer des cellules anormales qui se multiplient anormalement et forment une masse, appelée tumeur maligne, pouvant nécessiter des traitements.

Les cellules correspondent aux composantes de base de notre corps. Des cellules homogènes, avec une fonction commune, se regroupent pour constituer les tissus (comme le tissu musculaire par exemple, avec des cellules qui peuvent se contracter).

Différents tissus s’assemblent ensuite entre eux pour composer les organes (comme le cerveau, le cœur, l’estomac…).

Les cellules sont programmées pour se renouveler très fréquemment. Il y a ainsi fabrication de nouvelles cellules qui vont remplacer celles qui meurent avant d’être éliminées.

Mais il peut survenir des anomalies dans le programme de renouvellement, les nouvelles cellules présentant parfois des anormalités. En l’absence de correction rapide, ces anomalies peuvent se reproduire au moment du renouvellement, faisant ainsi proliférer ces cellules anormales.

Initialement localisées dans un organe, les cellules cancéreuses peuvent ensuite s’étendre à d’autres parties du corps, y formant de nouvelles masses appelées métastases.

En quoi le cancer présente-t-il un danger ?

La masse de cellules anormales impacte l’organisme de différentes manières, ce qui crée un danger pour l’individu.

La tumeur maligne peut tout d’abord empêcher le fonctionnement normal de l’organisme.

  • Dans le poumon par exemple, elle rend la respiration difficile.
  • Dans le ventre, elle bloque notamment le passage des aliments.
  • Dans le cerveau d’autre part, elle exerce une pression sur une ou plusieurs zones. Or l’enveloppe rigide qui entoure le cerveau, le crâne, ne lui permet pas de s’étendre…

Les cellules cancéreuses peuvent d’autre part :

  • produire des substances qui vont dégrader le fonctionnement d’autres organes (comme le cœur par exemple),
  • affaiblir l’organisme,
  • le rendre vulnérable à des infections.

Elles peuvent ainsi entraîner :

  • un appétit réduit engendrant une perte de poids ;
  • la fabrication réduite des cellules sanguines ;
  • un déséquilibre chimique…

Il s’agit donc une maladie potentiellement mortelle. La diagnostiquer le plus tôt possible permet de la traiter avant qu’elle n’ait causé des dommages irrémédiables. Il est ainsi important de :

  • rester vigilant face à l’apparition de symptômes,
  • se faire dépister quand cela est proposé (cancer du sein, du col de l’utérus, colorectal,…)
  • suivre les recommandations en matière de prévention (l’autopalpation pour détecter soi-même un problème au sein ou au testicule…).

Icône représentant l'origine, symbolisant les causes du vieillissement physiologique

D’où vient le cancer ?

La création de cellules anormales peut avoir de nombreuses causes de natures diverses.

  • Il peut ainsi exister des anomalies à la naissance dans le logiciel de programmation de notre corps (le matériel génétique).
  • Notre mode de vie, s’il n’est pas sain, peut d’autre part favoriser la survenue d’un cancer : malbouffe, consommation de tabac ou d’alcool, sédentarité, stress, exposition au soleil
  • Notre environnement peut également avoir une influence : pollution (de l’air, de l’eau, des aliments consommés…), exposition à certains virus.
  • L’avancée en âge.

Pour l’éviter ou le soigner au plus vite, la vigilance s’impose face aux symptômes. Et ceci d’autant plus qu’il y a eu des cas de cancer dans la famille. Surveiller son mode de vie se révèle également important pour diminuer les chances d’en être atteint.

Qui touche-t-il ?

Le cancer n’épargne personne, même s’il arrive plus fréquemment après un certain âge.

Il touche aussi bien les enfants, les adolescents que les adultes de tous âges.

La fréquence par âge varie en fonction des types de cancer.

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Quelles parties du corps peut-il toucher ?

Le cancer peut se développer dans n’importe quelle partie de notre corps.

Certains organes sont cependant plus fortement touchés que d’autres.

Chez l’homme, les trois quarts des cancers concernent la prostate, le poumon, le côlon.

Chez la femme, près de 80% des cancers se concentrent sur le sein, le côlon et le poumon.

Comment traite-t-on le cancer ?

Il existe différents traitements contre le cancer, avec des modes d’action spécifiques. La recherche scientifique les fait régulièrement évoluer, vers plus d’efficacité et de sécurité.

Certains ont vocation à supprimer les cellules cancéreuses, limiter leur développement ou réduire le risque de récidive. D’autres vont agir sur les symptômes et améliorer la qualité de vie.

Les médecins vont définir un protocole de soins, qui définit le ou les traitements à administrer ainsi que leur temporalité. Ce choix dépend de plusieurs facteurs : le type de cancer, son stade de développement et les spécificités du patient notamment.

Trois principales catégories de traitements, détaillées ci-dessous, sont utilisées contre le cancer :

Pour les cancers du sang, il existe également un autre traitement : la greffe de cellules souches. Elle consiste à remplacer la moelle osseuse du patient par l’introduction de nouvelles cellules souches qui vont produire des cellules sanguines saines.

Médicaments

Il existe différents types de médicaments ayant chacun un mode d’action propre.

Médicament qui détruit les cellules cancéreuses (de la tumeur initiale et de celles éventuellement propagées).

Immunothérapie

Médicament qui stimule le système immunitaire de l’organisme pour qu’il combatte lui-même les cellules cancéreuses.

Hormonothérapie

Médicament qui bloque la production d’hormones pour limiter le développement de cellules cancéreuses.

Thérapies ciblées

Médicament agissant sur des molécules spécifiques de l’organisme, bloquant le développement des cellules cancéreuses.

Différents modes d’administration existent, propres à chaque médicament.

Voie orale

Image de médicaments, pouvant être de chimiothérapie, traitement essentiel du cancer malgré ses effets secondaires, ou du diabète

Injection intraveineuse directe

Dessin d'une main tenant une piqûre, évoquant le traitement du diabète

Injection intraveineuse par perfusion

Icône de perfusion, utilisée notamment pour la chimiothérapie, traitement essentiel du cancer malgré ses effets secondaires

A travers un dispositif de perfusion (dans le thorax, le bras ou la cuisse).

Radiothérapie

La radiothérapie utilise les rayons X pour supprimer les cellules cancéreuses de deux manières possibles :

  • externe quand les rayons sont émis par une machine dirigée sur la tumeur.
  • interne (on parle alors de curiethérapie), quand les rayons sont émis par une source radioactive qu’on introduit au niveau de la tumeur.

Chirurgie

Il s’agit d’une intervention manuelle qui consiste à retirer la tumeur.

Dans certains cas, la chirurgie devra être complétée de la mise en place d’un dispositif externe (prothèse, stomie…), compensant les fonctions perdues.

Quels effets secondaires des traitements ?

Les traitements du cancer tels que la radiothérapie, la chimiothérapie ou la chirurgie ont pour finalité d’éliminer les cellules cancéreuses.

Ils peuvent cependant avoir également d’autres conséquences : endommager des cellules saines, entraîner la perte d’un organe, causer des effets indésirables. Ces désagréments peuvent prendre différentes formes : douleurs, nausées, maux de tête, irritations de la peau, aphtes…

Ces effets secondaires dépendent non seulement des traitements administrés contre le cancer mais également de la personne qui les reçoit. Aussi est-il impossible de prédire à l’avance si un patient va souffrir d’effets secondaires et sous quelles formes ils vont se manifester.

Quels soins contre les effets secondaires ?

Pour agir sur les symptômes, atténuer les conséquences indésirables des traitements anticancéreux et améliorer la qualité de vie, on dispose de deux types de thérapies :

  • médicamenteuses (contre la nausée ou la douleur par exemple),
  • non médicamenteuses, aussi appelées « soins de support« , « médecines douces », ‘thérapies complémentaires » ou « interventions non médicamenteuses ».

Les interventions non médicamenteuses (INM) sont de nature très variée. Elles recouvrent :

      • des pratiques non médicales, comme un acte de kiné,
      • des produits, comme une prothèse capillaire,
      • des activités, comme le sport,
      • de l’accompagnement par des personnes formées (associations par exemple).

     

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