Inflammation chronique

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Qu’est-ce que l’inflammation chronique ?

L’inflammation chronique est un dérèglement d’un processus naturel et sain de l’organisme, l’inflammation, pouvant nécessiter un traitement pour le réguler.

Au départ, l’inflammation correspond à une réponse biologique complexe et naturelle du corps à une agression : blessure, infection, irritant

Ce mécanisme de défense vise en effet à protéger les tissus endommagés ou infectés et à les réparer. Le système immunitaire réagit alors en déclenchant une série de réponses biochimiques et cellulaires pour éliminer l’agent agresseur et commencer le processus de guérison :

  • augmentation du flux sanguin vers la zone touchée,
  • accumulation de liquide et de cellules immunitaires,
  • libération de substances chimiques qui aident à combattre l’infection ou à réparer les dommages.

En phase aiguë, généralement de courte durée, l’inflammation constitue donc une réaction bénéfique d’autoguérison de l’organisme. Elle se caractérise par certains symptômes, notamment :

  • une rougeur visible, provoquée par l’afflux de sang dans la zone affectée,
  • de la chaleur, produite par l’augmentation du flux sanguin,
  • un gonflement (ou œdème), dû à l’accumulation de liquide et de cellules dans la zone endommagée,
  • de la douleur, entraînée par la stimulation des terminaisons nerveuses par les substances chimiques libérées.
Photo d'une femme souffrant d'une inflammation chronique au niveau abdominal nécessitant un traitement

Dans certains cas, l’inflammation peut même affecter la fonction normale de la zone touchée.

Si, en revanche, elle persiste, pendant des semaines (au-delà de 6), des mois, voire des années, elle devient chronique. Cette chronicité peut provenir d’un dérèglement de la réponse de l’organisme ou également d’une maladie.

Qui touche-t-elle ?

L’inflammation chronique peut toucher tout le monde, mais elle s’observe plus fréquemment chez les personnes âgées, les personnes obèses ou en surpoids, et les personnes qui ont des antécédents familiaux de maladies inflammatoires.

Elle est également souvent associée à certaines maladies chroniques. L’endométriose, le diabète, certains cancers font par exemple partie de ces pathologies, souvent cause et conséquence de l’inflammation chronique.

Quels en sont les symptômes ?

Les symptômes de l’inflammation chronique peuvent varier en fonction de la cause sous-jacente.

Au niveau de l’état général, ils peuvent ainsi inclure :

  • fatigue,
  • fièvre,
  • perte d’appétit,
  • perte de poids.

Au niveau local, selon les zones touchées, l’inflammation chronique peut d’autre part se traduire par :

  • rougeur, chaleur, gonflement (articulations, peau, muscles),
  • limitation des mouvements, raideurs ou perte de souplesse (articulations, muscles),
  • bruits de crépitation ou de craquement lors des mouvements articulaires,
  • douleurs, sur des points précis ou généralisées à l’ensemble d’une zone,
  • sensations de faiblesse musculaire,
  • démangeaisons, desquamations, lésions, éruptions cutanées (boutons, plaques rouges), ou autres altérations au niveau de l’épiderme.
Image d'un panneau "attention" symbolisant les facteurs de risque du cancer (poumon, sein, colorectal, de la prostate) et la vigilance sur les symptômes pour accélérer le traitement par perfusion via un cathéter veineux

Quels sont les facteurs de risque ?

L’inflammation chronique peut être notamment favorisée par :

  • l’âge,
  • le sexe (les femmes s’avèrent plus susceptibles d’être touchées que les hommes),
  • l’obésité ou le surpoids,
  • le tabagisme,
  • la pollution,
  • une alimentation peu saine,
  • la sédentarité,
  • l’exposition à des toxines,
  • un stress chronique,
  • des déséquilibres hormonaux,
  • une maladie chronique.
Image d'une loupe sur un crabe symbolisant la recherche de symptômes pour un diagnostic du cancer et le démarrage de traitement (poumon, sein, colorectal, prostate)

Comment se fait le diagnostic ?

Le diagnostic de l’inflammation chronique repose sur un examen physique, des antécédents médicaux et des tests de laboratoire. Ces derniers incluent en particulier des analyses sanguines et/ou d’urine ainsi que des biopsies.

Image d'un panneau "attention" symbolisant les facteurs de risque du cancer (poumon, sein, colorectal, de la prostate) et la vigilance sur les symptômes pour accélérer le traitement par perfusion via un cathéter veineux

Pourquoi faut-il gérer l'inflammation chronique ?

Une inflammation durable peut tout d’abord contribuer à l’entretien d’une maladie qui l’a causée ou au développement d’autres pathologies.

  • Maladies cardiovasculaires, avec l’accumulation de plaques dans les artères (athérosclérose).
  • Diabète de type 2, avec des niveaux élevés de sucre dans le sang qui endommagent tissus et organes.
  • Maladies auto-immunes, comme l’arthrite rhumatoïde ou le lupus.
  • Cancer, colorectal, du sein ou du poumon notamment.
  • Endométriose, avec du tissu endométrial en dehors de l’utérus considéré comme un corps étranger par l’organisme.

Elle impacte d’autre part négativement la qualité de vie. Des symptômes tels que la fatigue persistante, des douleurs, des problèmes digestifs peuvent considérablement limiter les activités quotidiennes.

L’inflammation chronique peut, de plus, altérer le système immunitaire. Avec des défenses naturelles affaiblies, l’organisme devient plus vulnérable aux infections et aux maladies.

Des études suggèrent par ailleurs que l’inflammation chronique peut également avoir un lien avec des problèmes de santé mentale, comme la dépression et l’anxiété. L’inflammation peut affecter les neurotransmetteurs du cerveau et influencer les processus cognitifs.

Enfin, elle peut accélérer le processus de vieillissement cellulaire, contribuant ainsi au développement de maladies liées à l’âge.

Quels traitements médicaux contre l'inflammation ?

Il n’existe pas de remède miracle pour l’inflammation chronique, mais il existe des traitements qui peuvent aider à soulager les symptômes et à réduire le risque de complications.

Ils incluent notamment :

  • des médicaments, tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les corticostéroïdes ou les immunosuppresseurs,
  • des interventions chirurgicales qui peuvent s’avérer nécessaires dans certains cas.

Quels effets secondaires des traitements ?

Les effets secondaires des traitements de l’inflammation chronique varient en fonction du type de traitement.

Les AINS, tels que l’ibuprofène ou le kétoprofène, peuvent ainsi provoquer des maux et/ou brûlures d’estomac, ainsi que des ulcères.

Les corticostéroïdes (ou corticoïdes) peuvent par ailleurs entraîner une prise de poids, une faiblesse musculaire et une augmentation du risque d’infection.

Quant aux immunosuppresseurs, ils peuvent conduire à une augmentation du risque d’infection et de cancer.

Quels soins contre les effets ?

Pour agir sur les symptômes de l’inflammation chronique, atténuer les conséquences indésirables d’un traitement médical et améliorer la qualité de vie, des interventions non médicamenteuses peuvent s’avérer utiles.

Des changements du mode de vie ont notamment montré leur efficacité :

  • adopter une alimentation saine,
  • pratiquer une activité physique régulière,
  • perdre du poids.
Des solutions pour être dans les meilleures conditions
avec des difficultés d’habillage ou un dispositif de perfusion dans le thorax

avec un système de soins dans le bras (cathéter, capteur, fistule)

avec des douleurs ou gonflements abdominaux, ainsi qu’avec une stomie

Nous expédierons toutes les commandes passées jusqu’au 23 décembre à 16h.

Et reprendrons les livraisons le 2 janvier.

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