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Cancer du poumon

Qu’est-ce qu’un cancer du poumon ?

Comme tout cancer, le cancer du poumon, également appelé cancer bronchique, se traduit par la formation d’une masse de cellules anormales, un des symptômes recherché par imagerie.

Cette masse prend naissance dans l’un des tissus composant le poumon. On distingue ainsi 2 types de cancer du poumon selon le tissu touché.

À petites cellules

Il représente 15% des cancers du poumon.

Notamment, il a la particularité de se développer au centre du poumon.

Il évolue rapidement mais les symptômes tardent à arriver.

Il est donc généralement diagnostiqué à un stade avancé, ce qui le rend plus difficile à soigner.

À non-petites cellules

Il représente 85% des cancers du poumon.

Il se développe quant à lui dans la partie externe du poumon.

Qui touche-t-il ?

Le cancer du poumon constitue le 2ème cancer le plus fréquent chez les hommes et le 3ème chez les femmes.

Il compte environ 49 000 nouveaux cas diagnostiqués par an (selon la fondation ARC).

2ème

3ème

Chez les hommes comme chez les femmes, il est généralement diagnostiqué à partir de 50 ans.

Comment se manifeste-t-il ?

Voici les principaux symptômes à surveiller qui peuvent résulter d’un cancer du poumon :

  • difficultés respiratoires,
  • douleurs au niveau du thorax,
  • crachats contenant du sang,
  • répétition d’infections pulmonaires,
  • apparition de sifflements pendant la respiration.

Quels sont les facteurs de risque ?

Comme tout cancer, il peut être favorisé par différents facteurs.

Dans le cas particulier du cancer du poumon, il y a une cause majeure, à savoir le tabac, responsable de 8 cas sur 10.
Il représente un risque non négligeable non seulement pour les personnes fumeuses mais également pour les personnes non-fumeuses, exposées à la fumée passive.

Un deuxième facteur important du cancer du poumon est d’autre part la pollution de l’air due aux émissions de CO2 causées notamment par les voitures.

Ne pas fumer et limiter son exposition à la pollution de l’air sont donc deux recommandations majeures de prévention contre ce cancer.

Image d'une loupe sur un crabe symbolisant la recherche de symptômes pour un diagnostic du cancer et le démarrage de traitement (poumon, sein, colorectal, prostate)

Comment se fait le diagnostic ?

Il n’existe pas de dépistage organisé du cancer du poumon comme il en existe pour le cancer du sein.

Généralement, l’examen qui permet le diagnostic est un scanner thoracique. Il utilise une technique à faible dose de rayonnement pour rechercher les symptômes du cancer du poumon.

Comment traite-t-on le cancer du poumon ?

Il existe plusieurs traitements qui peuvent être s’administrer seuls ou en combinaison.

Cela dépend ainsi de la situation : type de cancer du poumon, stade de développement, spécificités du patient.

Un protocole de soins établit alors la liste de ces traitements et leur succession dans le temps.

Chirurgie

Elle consiste en une intervention manuelle afin de retirer la tumeur. Il s’agit du traitement le plus couramment utilisé dans le cancer du poumon.

L’ablation peut, selon les cas, concerner :

  • le lobe atteint
  • ou la totalité du poumon.

Radiothérapie

La radiothérapie utilise les rayons X pour supprimer les cellules cancéreuses de deux manières possibles :

  • externe quand les rayons sont émis par une machine dirigée sur la tumeur ;
  • interne (on parle alors de curiethérapie), quand les rayons sont émis par une source radioactive introduite au niveau de la tumeur.

Chimiothérapie

C’est un médicament qui agit sur l’ensemble de l’organisme, pas de manière ciblée sur le poumon.

La chimio peut donc éliminer également les cellules cancéreuses propagées hors de la tumeur initiale.

Il s’administre alors par voie orale ou par injection en utilisant un dispositif de perfusion (dans le thorax, dans le bras, dans la cuisse).

Immunothérapie

Il s’agit d’un médicament qui stimule les défenses immunitaires du patient pour qu’elles combattent la tumeur.

Thérapies ciblées

Contrairement à la chimiothérapie, les médicaments de ce type agissent de manière plus spécifique sur les cellules cancéreuses.

Quels effets secondaires des traitements ?

Les traitements du cancer tels que la radiothérapie, la chimiothérapie ou la chirurgie ont pour finalité d’éliminer les cellules cancéreuses.

Ils peuvent cependant avoir également d’autres conséquences : endommager des cellules saines, entraîner la perte d’un organe, causer des effets indésirables.

Ces effets secondaires dépendent non seulement du traitement mais également des patients. Ils ne représentent donc pas une généralité pour tout le monde.

Dans le cancer du poumon, voici des effets secondaires fréquemment cités :

  • sentiment de manque lié à l’arrêt du tabac,
  • douleurs post-chirurgie,
  • toux,
  • irritation de la gorge,
  • chute de cheveux,
  • nausées et vomissements,
  • fatigue.

Quels soins contre les effets secondaires ?

Pour agir sur les symptômes, atténuer les conséquences indésirables des traitements et améliorer la qualité de vie, on dispose de deux types de thérapies :

  • médicamenteuses (contre la nausée ou la douleur par exemple),
  • non médicamenteuses, aussi appelées « soins de support », « médecines douces », ‘thérapies complémentaires » ou « interventions non médicamenteuses« .

Les soins de support sont ainsi de nature très variée. Ils recouvrent en particulier :

      • des pratiques non médicales, comme un acte de kiné,
      • des produits, comme une prothèse capillaire,
      • des activités, comme le sport,
      • de l’accompagnement par des personnes formées (associations par exemple).

    A chaque patient de trouver ceux qui vont le soulager.

    En voici quelques-uns :

    • accompagnement psychologique,
    • aide au sevrage du tabac,
    • homéopathie,
    • acupuncture
    • activité physique adaptée.

     

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