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Cancer du sein

Qu’est-ce qu’un cancer du sein ?

Comme tout cancer, le cancer du sein se traduit par la formation d’une masse de cellules anormales qui en constitue l’un des symptômes.

Cette masse prend ainsi naissance dans l’un des tissus composant le sein.

Elle peut ensuite se propager aux tissus voisins ainsi qu’aux ganglions lymphatiques.

Dessin des différents composants du sein pouvant être atteints de cancer dont un des symptômes est une masse
Dessin de la formation de tumeurs, un des symptômes du cancer du sein

Au cas où la tumeur se propage à travers la circulation sanguine, elle peut entraîner la création de nouvelles tumeurs (métastases) dans d’autres organes. Un autre type de cancer s’ajoute alors à celui du sein.

On distingue plusieurs groupes de cancers du sein, caractérisés notamment par la présence ou non de certaines protéines dans les tumeurs :

  • « hormonodépendant » ou luminal
  • HER2+
  • triple négatif

Identifier de quel groupe il s’agit permet alors de choisir les traitements les plus adaptés. L’hormonothérapie par exemple agira sur le groupe des cancers hormonodépendants mais pas sur les deux autres.

Qui touche-t-il ?

Le cancer du sein est en très grande majorité un cancer féminin, puisque seul 1% des personnes qu’il touche sont des hommes. Il ne concerne que très rarement des enfants.

99%

1%

Il est d’autre part le type de cancer le plus fréquent chez les femmes puisqu’il représente 49,8% des cancers féminins.

Environ 58 500 nouveaux cas sont ainsi détectés par an (selon Santé Publique France).

80% des cancers du sein concernent par ailleurs des femmes âgées de 50 ans et plus, et 10% les femmes âgées de moins de 30 ans.

Graphique montrant le poids, dans les cancers féminins, du cancer du sein dont un des symptômes est une masse dans le sein

Comment se manifeste-t-il ?

Plusieurs symptômes annoncent la possibilité d’un cancer du sein :

  • une grosseur dans un sein,
  • des ganglions durs sans être forcément douloureux vers l’aisselle,
  • un écoulement anormal de l’un des deux mamelons.

Plus le diagnostic intervient tôt dans l’évolution de la maladie, plus les chances de guérison sont élevées, avec des traitements moins lourds. Aussi l’apparition de ces symptômes du cancer du sein doit pousser à faire des examens.

Quels sont les facteurs de risque ?

Comme tout cancer, il peut être favorisé par différents facteurs tels que :

  • des anomalies génétiques, présentes dès la naissance, notamment identifiables en cas d’antécédents familiaux ;
  • des habitudes de vie insuffisamment saines ;
  • un contexte environnemental néfaste (air pollué, virus…) ;
  • l’avancée en âge, notamment à partir de 50 ans.

Les femmes ayant déjà eu un cancer du sein ont d’autre part trois à quatre fois plus de risque d’en développer un deuxième que celles qui n’en ont jamais eu.

D’autres facteurs peuvent également augmenter le risque de cancer du sein :

  • puberté précoce,
  • ménopause tardive,
  • prise d’un traitement hormonal pendant plus de 5 ans à la ménopause,
  • absence de grossesse ou d’allaitement,
  • grossesses tardives.
Image d'une loupe sur un crabe symbolisant la recherche de symptômes pour un diagnostic du cancer et le démarrage de traitement (poumon, sein, colorectal, prostate)

Comment se fait le diagnostic ?

Le cancer du sein bénéficie d’un dépistage organisé.

Tous les 2 ans, les femmes âgées de 50 à 72 ans peuvent ainsi accéder à une mammographie gratuitement et sans avance de frais.

Plus précisément, il s’agit d’une radiographie des seins. Elle permet ainsi, à l’aide de rayons X, de réaliser des images de l’intérieur des seins.

Une échographie peut également être réalisée en complément. Les examens sont ensuite analysés par 2 radiologues, il est fortement conseillé de les passer.

Un dépistage par soi-même est également recommandé. Il s’agit de l’autopalpation, notamment promue par le mouvement Octobre Rose, qui organise des actions de sensibilisation au cancer du sein sur le mois d’octobre.

Ces différents dépistages permettent ainsi de déceler des symptômes peu visibles le plus tôt possible dans le développement du cancer du sein. Un diagnostic posé tôt et un traitement démarré rapidement augmentent alors sensiblement les chances de guérison.

Comment traite-t-on le cancer du sein ?

Il existe plusieurs traitements qui peuvent être administrés seuls ou en combinaison.

Cela dépendra de la situation : type de cancer du sein, stade de développement, spécificités du patient.

Un protocole de soins établit la liste de ces traitements et de leur succession dans le temps.

Médicaments

Il existe différents types de médicaments ayant chacun un mode d’action propre.

Médicament qui détruit les cellules cancéreuses (de la tumeur initiale et de celles éventuellement propagées).

Immunothérapie

Médicament qui stimule le système immunitaire de l’organisme pour qu’il combatte lui-même les cellules cancéreuses.

Hormonothérapie

Médicament qui bloque la production d’hormones pour limiter le développement de cellules cancéreuses.

Différents modes d’administration existent, propres à chaque médicament.

Voie orale

Image de médicaments, pouvant être de chimiothérapie, traitement essentiel du cancer malgré ses effets secondaires, ou du diabète

Injection intraveineuse directe

Dessin d'une main tenant une piqûre, évoquant le traitement du diabète

Injection intraveineuse par perfusion

Icône de perfusion, utilisée notamment pour la chimiothérapie, traitement essentiel du cancer malgré ses effets secondaires

A travers un dispositif de perfusion (dans le thorax, dans le bras, dans la cuisse)

Radiothérapie

La radiothérapie utilise les rayons X pour supprimer les cellules cancéreuses de deux manières possibles :

  • externe quand les rayons sont émis par une machine dirigée sur la tumeur.
  • interne (on parle alors de curiethérapie), quand les rayons sont émis par une source radioactive qu’on introduit au niveau de la tumeur.

Chirurgie

Il s’agit d’une intervention manuelle qui consiste à retirer la tumeur.

  • Elle peut se traduire par l’ablation totale d’un sein, voire des deux seins : on parle alors de mastectomie.
  • Dans le cas du retrait d’une partie du sein seulement, on parle de tumorectomie.
  • Le curage ganglionnaire consiste à enlever les ganglions lymphatiques les plus proches de la tumeur, appelés ganglions sentinelles, lorsqu’ils contiennent des cellules cancéreuses ou qu’il y a un risque élevé de propagation du cancer.

Quels effets secondaires des traitements ?

Les traitements du cancer tels que la radiothérapie, la chimiothérapie ou la chirurgie ont pour finalité d’éliminer les cellules cancéreuses.

Ils peuvent cependant avoir également d’autres conséquences : endommager des cellules saines, entraîner la perte d’un organe, causer des effets indésirables.

Ces effets secondaires dépendent non seulement du traitement mais également des patients. Ils ne représentent donc pas une généralité pour tout le monde.

Dans le cancer du sein, on peut citer des effets secondaires qui apparaissent fréquemment :

  • des conséquences esthétiques en cas de chirurgie, qui peuvent nécessiter la mise en place d’un dispositif externe (prothèse mammaire),
  • fatigue intense,
  • nausées et/ou vomissement,
  • aphtes,
  • chute de cheveux,
  • perturbation du cycle menstruel.

Quels soins contre les effets secondaires ?

Pour agir sur les symptômes, atténuer les conséquences indésirables des traitements et améliorer la qualité de vie, on dispose de deux types de thérapies :

  • médicamenteuses (contre la nausée ou la douleur par exemple),
  • non médicamenteuses, aussi appelées « soins de support », « médecines douces », ‘thérapies complémentaires » ou « interventions non médicamenteuses« .

Les soins de support sont ainsi de nature très variée. Ils recouvrent en particulier :

      • des pratiques non médicales, comme un acte de kiné,
      • des produits, comme une prothèse capillaire,
      • des activités, comme le sport,
      • de l’accompagnement par des personnes formées (associations par exemple).

    A chaque patient de trouver ceux qui vont le soulager.

    En voici quelques-uns :

    • socio-esthétique,
    • activité physique adaptée,
    • accompagnement psychologique,
    • sophrologie.

     

    À la recherche d’idées pour mieux vivre le quotidien avec un dispositif de perfusion ? Consultez les pages suivantes  :

    Pour agir sur les symptômes, atténuer les conséquences indésirables des traitements et améliorer la qualité de vie, on dispose de deux types de thérapies :

    • médicamenteuses (contre la nausée ou la douleur par exemple),
    • non médicamenteuses, aussi appelées « soins de support », « médecines douces », ‘thérapies complémentaires » ou « interventions non médicamenteuses« .

    Les soins de support sont ainsi de nature très variée. Ils recouvrent en particulier :

        • des pratiques non médicales, comme un acte de kiné,
        • des produits, comme une prothèse capillaire,
        • des activités, comme le sport,
        • de l’accompagnement par des personnes formées (associations par exemple).

      A chaque patient de trouver ceux qui vont le soulager.

      En voici quelques-uns :

      • stomathérapie,
      • socio-esthétique,
      • activité physique adaptée,
      • accompagnement psychologique,
      • accompagnement par un sexologue.

       

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