Insuffisance rénale

Qu’est-ce que l’insuffisance rénale ?

L’insuffisance rénale correspond à une détérioration du fonctionnement du rein, pouvant nécessiter des traitements.

Il n’assure alors plus totalement sa mission principale pourtant essentielle au bon fonctionnement du corps humain, à savoir filtrer le sang pour éliminer :

  • l’eau qui provient de ce qu’on a bu et mangé ;
  • les déchets, toxiques, que notre organisme produit, notamment :
    • la créatinine, issue de l’activité musculaire,
    • l’urée, générée au niveau du foie par la dégradation des protéines.

Le rein joue aussi d’autres rôles, de régulation de la pression artérielle et de la composition du sang (eau, sel, potassium…), de la production de globules rouges et du maintien de la qualité des os (production de la forme active de la vitamine D qui permet la fixation du calcium).

Cette détérioration peut être :

  • temporaire : insuffisance rénale aiguë (IRA)
  • ou définitive : insuffisance rénale chronique (IRC), qui devient terminale (IRCT) lorsque les 2 reins ne fonctionnent plus qu’à 15% de leur capacité.

Qui touche-t-elle ?

L’insuffisance rénale chronique, maladie évolutive, touche à ce jour 10% de la population française (3 millions de personnes).

Elle concerne plus particulièrement les personnes âgées et les personnes atteintes de diabète et/ou d’hypertension.

Près de 92 000 personnes en France ont ainsi atteint le stade de l’insuffisance rénale chronique terminale.

Quels en sont les symptômes ?

L’insuffisance rénale entraîne plus fréquemment les manifestations suivantes :

  • nausées et vomissements,
  • fatigue,
  • hypertension artérielle,
  • fourmillements et crampes,
  • gonflements (paupière, chevilles),
  • essoufflement.

En présence de ces symptômes, il faut donc consulter un médecin.

Comme ils peuvent se manifester tard dans le processus de détérioration du rein, un dépistage régulier s’impose également pour les personnes à risque, souffrant notamment de diabète ou d’hypertension.

Un test urinaire permet alors de vérifier la présence de protéines dans les urines.

Icône représentant l'origine, symbolisant les causes du vieillissement physiologique

Quelles en sont les causes ?

Les causes diffèrent selon le type d’insuffisance rénale : aiguë ou chronique.

Insuffisance rénale aiguë

Son origine est accidentelle. Ses causes les plus fréquentes sont ainsi :

  • hémorragie causée par un accident grave
  • sévère déshydratation
  • septicémie (infection généralisée)
  • intoxication à un médicament (anti-inflammatoire…)
  • obstruction des voies urinaires.

Insuffisance rénale chronique

L’insuffisance rénale chronique se développe quant à elle dans la durée (plusieurs mois voire années), par une détérioration progressive de tissus constituant le rein.

Cette dégradation peut ainsi avoir plusieurs origines :

  • des anomalies héréditaires au niveau du matériel génétique (polykystose ou syndrome d’Alport)
  • des infections bactériennes à répétition, qui peuvent d’abord être localisées dans la vessie (infection urinaire) puis remonter dans le rein si leur élimination est bloquée ;
  • la consommation de tabac, d’alcool, de sel en excès ;
  • des maladies chroniques qui impactent le rein :
    • le diabète (insulino-dépendant ou non) ;
    • l’hypertension artérielle ou HTA, qui résulte d’une pression anormalement élevée du sang sur les parois des artères.

Comment traiter l’IRC avant atteinte du stade terminal ?

Dans cette phase de la maladie, l’objectif est de ralentir la détérioration des reins, en les protégeant des facteurs néfastes. 

Cela passe notamment par :

  • une surveillance de la pression artérielle (qui ne doit pas dépasser un certain seuil),
  • une régulation du taux de protéine dans les urines, à l’aide de médicaments dédiés,
  • une élimination des médicaments ayant un effet toxique sur les reins (certains antibiotiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’Ibuprofène…).

L’hygiène de vie joue également un rôle très important dans la protection des reins :

  • maintenir une activité physique, adaptée aux conditions du patient,
  • arrêter le tabac,
  • corriger le surpoids,
  • avoir une alimentation variée et équilibré, en limitant la consommation des substances qui impactent le rein : sel, alcool, eau…

L’approche thérapeutique dans cette première phase de l’insuffisance rénale chronique est donc une combinaison de mesures d’hygiène et de surveillance avec des traitements médicamenteux.

Quels traitements pour l'insuffisance rénale chronique ?

La détérioration des reins dans l’insuffisance rénale chronique est irréversible. Les traitements qui existent ne permettent donc pas de rétablir les fonctions rénales mais viennent les suppléer.

Il existe alors deux traitements de suppléance qui peuvent s’appliquer seuls ou se succéder :
• La greffe (ou transplantation) rénale, administrée à 45% des patients,
• La dialyse, qui concerne un peu plus de 50 000 personnes.

Deux techniques de dialyse sont ainsi utilisées :

  • l’hémodialyse ou rein artificiel, pratiquée dans un centre de dialyse ou à domicile, via un dispositif interne (fistule artérioveineuse) ou externe (cathéter dans le thorax) ;
  • la dialyse péritonéale, en général à domicile, qui concerne environ 6% des personnes en dialyse.

Ces traitements lourds impactent le quotidien des personnes dialysées. Voici des idées pour mieux gérer ce quotidien avec :

Des solutions pour être dans les meilleures conditions

avec un cathéter dans le thorax,

ou une fistule artérioveineuse.

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Et reprendrons les livraisons le 2 janvier.

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